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Je vous ai déjà parlé du « moment » où je sais qu’une toile est terminée. Toutefois, une toile terminée n’est pas nécessairement prête à vendre. Il y a tellement d’étapes à faire par la suite que parfois j’ai l’impression que je n’arriverai jamais à l’exposition. 1) Photo : J’attends un avant-midi ensoleillé pour avoir de la belle lumière dans mon atelier et là je fais une séance photo : à basse résolution pour les réseaux sociaux et mon site Internet, à moyenne résolution pour les appels de dossiers et à haute résolution pour les produits dérivés ; de face et en plongée et de différents formats : paysage, portrait et, finalement, carré pour ma future boutique Square et Instagram.
Ça fait énormément de photos à recadrer, à rogner, à renommer et auxquelles je devrai ajouter le logo ©L’univers de Malio pour contrer la copie. 2) Vernissage : Une fois les photos complétées, j’applique deux couches de vernis en aérosol. L’hiver, je m’installe avec des cartons dans la cave. L’été, je sors mes cartons dehors, mais je rentre le tout entre les deux couches. Il ne faudrait pas qu’une mouche s’y colle ou qu’un oiseau… 3) Accrochage : Faire des trous, visser deux œillets et mettre le câble de métal. Signer et dater à l’arrière. Nommer et numéroter. 4) Encadrer : Bien que mes toiles ne nécessitent pas de cadre, les galeries exigent souvent l’encadrement. Faire des trous dans le cadre, visser quatre œillets (ça fait mal aux doigts – quand je peux je délègue cette tâche à mon chum, sinon je prends des pinces) et visser la toile avec le cadre. 5) Authentification : Avec la toile, je dois remettre un certificat d’authentification signé et daté qui prouve que la toile a bien été réalisée par moi et qu’elle n’est pas une copie. 6) Cartel : Lors d’une exposition, des cartons de format carte d’affaire doivent être produits pour chaque œuvre avec les informations clés : titre, année, dimension, matériaux, nom de l’artiste. Certaines galeries ou organisations les préparent eux-mêmes pour avoir une uniformité, mais il faut tout de même coller l’information à l’arrière de la toile pour qu’ils puissent créer le cartel facilement. 7) Document : Avec les années, j’ai maintenant plusieurs fichiers à maintenir à jour pour gérer mon inventaire : localisation : dans quelle boutique ou exposition se trouve une toile; statut : quelle toile est vendue ou non, etc. Vous êtes surpris que je connaisse tous mes personnages par leur nom, mais après toutes ces étapes ça finit par entrer que je le veuille ou pas. J’attends toujours d’avoir quelques toiles de terminées pour enclencher tout ce processus. Je repousse ces étapes, car je sous-estime le temps nécessaire. Alors, trois semaines avant une exposition, je cours. Dernièrement, j’ai couru pour le symposium de Lyster. Il a malheureusement été reporté en 2022. Je peux donc espérer être vraiment prête et relaxe pour l’événement RécuPécolo de Rivière-Ouelle les 30, 31 juillet et 1 août. Youpi ! |
Dans l'atelier !Dans son blogue, Marie Michaud raconte les détails de l'évolution de son aventure artistique dans son atelier L'univers de Malio : les avancées, les dépassements et les embûches. Catégories
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Juillet 2021
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