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Bon, bon, bon… Imaginez-vous donc que le cours auquel je me suis inscrite ce printemps pour créer mon site web était axé sur la mise en marché une fois que ton site est fonctionnel. Je… ne comprends pas. J'ai dormi quelque part. De toute façon, c'était pour occuper le confinement. Le
Fidèle à moi-même, je serai encore à l'ordinateur ce printemps. Tout a déboulé très vite !
Une gentille Louise m'a écrit pour m'acheter 3 reproductions - Youpi ! - et une cinquantaine de Il y a 4 ans, au début de mon burn out, je me suis fabriquée une boîte remplie de petits papiers positifs. Chaque fois que mon moral déclinait ou que j'avais besoin d'une tape dans le dos pour la mini besogne que je venais d'accomplir, j’en pigeais un ou deux.
L'autre soir, stressée par mon symposium qui s'en vient, me demandant si j'aurais le temps de faire tout ce que j'avais prévu, j'ai décidé que j’en méritais trois. « Pause : Besoin de faire le vide » : Je sais, je m'en vais me coucher. Et deux fois « Souviens-toi, tu réalises un rêve ». Quoi ? Aucun souvenir d'avoir déjà pigé ce papier. Ça doit être très important. Et sérieusement, c'était nécessaire. La lecture du premier papier a failli passer inaperçue, mais celle du 2e, vraiment pas. D'un coup, mes préoccupations se sont envolées, transformées en gratitude et en reconnaissance envers moi-même pour tout le cheminement accompli. Quel changement de perception intéressant et bénéfique. Une révélation même. Hasard ! Bientôt, je souperai avec mes confrères du bacc. Ce sera la première fois que je les reverrai en 30 ans. J'ai donc sorti mon album de finissants et en revoyant la photo de Dominique j'ai immédiatement pensé : « Wow ! Sa mère était peintre et je la trouvais tellement chanceuse. » C'est fou ! La graine était déjà semée. Combien de symposiums ai-je visité en me demandant : « Que faut-il faire pour en arriver là ? » Et bien voilà ! Ça y est. Je vais vous paraître naïve, mais je vous jure qu'il me fallait les petits papiers pour en prendre conscience. Dans mon brouillard d'épuisée, je ne peignais que pour occuper mon temps. C'est tout ce que je parvenais à faire de toute façon. Et là, au moment où je commence à aller bien… « Go ! Ma chérie ! Tu es prête. » La vie est vraiment coquine. Maintenant que le voile est levé, je vous promets de savourer ce moment à 200 %. Au plaisir de vous y rencontrer et partager ma joie avec vous. Qui dit produits dérivés, dit plateforme transactionnelle. Mon ami Agathe a une boutique sur la plateforme Etsy. Sa boutique s'appelle RubanBelle. Agathe adore son expérience et m’encourage en ce sens. Sans trop me poser question, je me dirigeais donc dans cette direction. Et voilà que le Conseil de la culture offre une formation : « Vente en ligne : Bien choisir sa plateforme ». Quoi ? Il y en a d'autres ? Je me suis donc inscrite.
Comme chaque fois que je vais à ces cours, je ne trouve pas l'information espérée. Toutefois, j'apprends plein de trucs vraiment pertinents. En voici un exemple. Saviez-vous que pour qu'une image apparaisse dans une recherche sur Google, celle-ci doit être nommée avec les mots susceptibles d’être utilisés lors de sa recherche. Pour une fille qui a appris l'informatique à l'époque où les noms de nos fichiers n'avaient que 8 caractères, je te dis que j'ai des résistances internes à défaire. Je dois donc revoir et établir, avant même de débuter ma boutique en ligne, une nouvelle nomenclature officielle et sophistiquée de mes images. Puis, remplacer toutes les images qui sont déjà sur mon site internet par ces images au nouveau nom. J'ai donc une centaine d’images à renommer et à réintégrer. L'image « Léo 1.2.17.29 » deviendra donc quelque chose comme « Léo-2-Malio-Art-Toile-Peinture-Tissu-Chambre-Enfant-Deco-Canvas-Child-Room-Garçon-Boy-Intellectuel-Lunette-Fond-Bleu-Vert-Blue-Green ». Wow ! Une chance que la fonction Copier/Coller existe, mais encore. Et vous, quels mots auriez-vous utilisés pour tenter de retrouver mes toiles dans Google ? En ai-je oublié ? Par ailleurs, chaque image doit posséder un texte alternatif. Ce texte à la base est utilisé par les non-voyants pour obtenir un descriptif de ce qu’ils devraient voir s’ils le pouvaient. Je n’avais jamais pris le temps de le créer. L’affaire est que ce texte est aussi utilisé par… nul autre que Pinterest lorsqu’une image est épinglée. Alors voilà ! Les correctifs ont été apportés. Je suis crevée. Merci à celles (ou à ceux) qui ont un compte Pinterest d’épingler avec le clic droit de la souris les images de mon portefolio dans un de vos tableaux ou de vous abonner à mon tableau « Malio – Mes toiles, Mes peintures ». Ah oui! Au final, j'ai choisi Etsy pour une deuxième fois. C'est la plateforme la moins chère. Pour débuter, ça sera parfait. Êtes-vous comme moi ? Il y a des défis que je me lance et que j’oublie au bout deux semaines. Toutefois, il y en a d’autres auxquels je m’accroche et que rien ne me fera dévier de ma trajectoire. Il en fut ainsi du défi que je m’étais lancé de doubler encore une fois ma production en 2017. Pour y parvenir, je devais donc peindre 24 toiles, soit deux par mois. Bien qu’ambitieux, je croyais sincèrement que c’était possible.
La vie étant ce qu’elle est, un pépin de santé, un blogue, deux expositions et quelques rénovations plus tard, je me suis retrouvée à la fin octobre avec seulement 10 toiles de terminées. J’étais complètement découragée. Afin d’éviter la catastrophe à mon conseil d’administration intérieur, j’ai décidé de tout mettre de côté et de travailler plus qu’à temps plein pour les deux derniers mois de l’année. Wow ! J’en ai réalisé 9. Je n’en reviens pas. C’est ce qu’on appelle sauver les meubles. Je vous montre les 5 dernières bientôt. Oui, en meilleure forme et sous pression, un miracle pouvait survenir. Avec 19 toiles je n’ai pas atteint mon objectif. Malgré tout, cette expérience a complètement changé ma perspective. Avant, peindre équivalait à mettre de la peinture sur une toile. La préparation nécessaire (dessins, vêtements…), bien que plaisante, m’énervait un peu, car elle m’empêchait de produire. Maintenant, sachant la vitesse à laquelle je peux aller, je me sens libérée le reste du temps pour justement dessiner, mettre mon site à jour, écrire mon blogue, remplir des appels de dossier pour des futures expositions, accrocher et décrocher mes toiles et suivre des formations pour étoffer mon offre et autres projets encore secret. L’année 2018 commence à peine et elle m’excite déjà. Je suis dans un état d’esprit tout à fait différent de celui de l’année dernière. Je vous souhaite une merveilleuse année 2018 à vous aussi. Et vous, quel défi avez-vous relevé en 2017 ? |
Dans l'atelier !Dans son blogue, Marie Michaud raconte les détails de l'évolution de son aventure artistique dans son atelier L'univers de Malio : les avancées, les dépassements et les embûches. Catégories
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Juillet 2021
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