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Plus de 2 mois sans vous écrire... C'est beaucoup trop long. Je retrouve enfin le calme et la solitude. Mon exposition à la Boutique Cafés Europa se termine jeudi, soit dans deux jours. L'heure est au bilan. Premièrement, les cadeaux. Faire une exposition solo était un de mes objectifs depuis très longtemps. Depuis le début de celle-ci, je navigue sur un nuage de fierté et je me laisse porter. Je vous le dis, c'est très bon pour le cœur. Par ailleurs, suite à l'article paru dans le journal de quartier L’Appel, une merveilleuse dame a été si touchée qu’elle s’est présentée le dimanche pour venir me rencontrer. Cette exposition l'a convaincu de ressortir ses pinceaux et de s’inscrire à des cours de peinture. Wow ! À mon tour, j'encourage les autres à oser. J’étais très émue. Deuxièmement, les retombées. Le magazine web Émergence Québec est entré en contact avec moi. Il devrait y avoir un article sur moi dans leur numéro de septembre. Merci ! Merci ! Quelle belle visibilité qui m'est offerte. Je vous en reparle alors. De plus, une connaissance qui est allée visiter mon expo veut me mettre en contact avec des amis qui pourraient peut-être me faire avancer. À suivre. Troisièmement, les bénéfices. La Boutique Cafés Europa a vendu une toile. Au revoir Elsa 1. Je suis certaine que tu seras heureuse dans ton nouveau foyer. Quant à moi, j'ai vendu une vingtaine de cartes et une affiche lors de mes présences. J'ai 10 nouveaux fans sur ma page Facebook Malio et quatre nouvelles idées de produits dérivés. C'est très stimulant tout cela. Enfin, cette exposition m'a permis de vivre le processus et de prendre de l'assurance. J'ai déjà découvert plein de trucs pour m'améliorer lors de ma prochaine. Il ne me reste qu'à trouver un nouveau lieu. J'ai adoré mon expérience. Ce fut un mois de récolte fort excitant et vivifiant. Merci à tous ceux qui sont venus me rencontrer. Et vous ? Êtes-vous allés visiter mon expo ? J’aimerais bien lire vos impressions. Pour moi, une peinture c’est un mélange de couleurs appliquées sur un support enrichi de différents matériaux. Avec cette définition, je crois couvrir tous les « peintres » de la terre, dont moi-même. Le liant dans lequel le pigment est mis (eau, acrylique, huile), le support utilisé (toile, bois, aluminium, carton), la méthode d’application (pinceau, spatule, aérosol) et le résultat final n’a aucun impact sur ma définition.
Toutefois, pour attirer mon attention, une œuvre d’art doit : a) être créative dans le rendu, le choix des matériaux, la composition, peu m’importe, mais je dois sentir que le peintre s’est amusé en la réalisant ou a voulu faire sourire l’observateur. Mes œuvres sont créatives dans les matériaux. b) provenir de l’âme. L’art est une des façons de prendre contact avec notre part d’ange, d’exprimer sans mot, d’expérimenter la réalisation sans mental. Quand on y parvient, le résultat est toujours nettement meilleur. Laisser notre corps, notre être agir est magique. Un ancien collègue m'avait raconté que c'était la raison pour laquelle il jouait au hockey. Sentir le joueur dans son dos et lui faire une passe parfaite est un moment magique. Je fonctionne de cette façon. c) être porteuse d’un message. Des fois, le message est clairement véhiculé, d’autres fois, il est plus subtil. Le plus important est que l’artiste ait une démarche philosophique derrière le visuel. Mon message est clair (voir ma démarche) Enfin, pour acheter une œuvre, celle-ci doit me parler, me faire vibrer. En 2012, quand j’ai vu l’œuvre illustrant cet article dans une exposition, je suis restée bouche bée. Je m’y voyais devant mon flot créatif que je tentais d’apprivoiser. Le foulard de la dame en mosaïque m’a fait sourire… Comment peut-il flotter au vent alors qu’il est lourd ? Depuis, chaque jour je la regarde. Au début, le calme de la toile me disait de ne pas paniquer : « ça va bien aller ». Aujourd’hui, le foulard me fait toujours sourire et je suis fière de faire équipe avec ce mouvement de vie et de suivre le flot. Merci à Marie-Josée Dussault et Nathalie Guérin de l’avoir créé. Bien entendu, tous les goûts sont dans la nature. Ce que vous aimez est peut-être complètement autre chose. J’ai hâte de vous lire sur le sujet. Abonnée à la revue Parcours depuis des lustres, je la reçois toujours avec une excitation trop éphémère, car une fois feuilletée pour regarder les images, je la range assez rapidement. Toutefois, le dernier numéro paru à l’été est un spécial sur les femmes artistes. Il a d’abord fait le tour du Québec dans ma valise cet été. Puis, il a traîné sur ma table de chevet quelques semaines avant que je me décide à prendre le temps de le lire. Au départ, l’œuvre du couvert m’intriguait. L’article et les photos sur Sandra Chevrier m’ont soufflées. Combien sommes-nous à nous cacher sous différents masques ? à faire comme si nous étions forts ? comme si tout allait à merveille ? à jouer le rôle de super héros et à ne pas laisser transparaître nos sentiments réels ? Quel sujet universel ! Quelle belle façon que Sandra Chevrier a trouvé pour l’illustrer. Tout m’interpelle : le message, l’émotion, le traitement, la technique… Comment parvient-elle à faire d’aussi beaux visages et à simuler qu’elle à coller des morceaux de bandes dessinées par-dessus ? à moins qu’elle en colle pour vrai ? Quant au texte des bandes dessinées, a-t-il un lien avec le thème de la toile ? Assurément, mais sur les photos, le texte est trop petit... et pourtant les toiles semblent immenses. Quelle force ! Amis de la métropole, allez encourager une artiste bien de chez nous, allez voir cette exposition et écrivez-moi si vous trouvez une réponse à mes questions. Sandra Chevrier du 19 octobre au 25 novembre, à la Galerie C.O.A. au 6405 St-Laurent, Montréal. Et vous, quel est le dernier artiste qui vous a touché ? Comment ? Racontez-moi. |
Dans l'atelier !Dans son blogue, Marie Michaud raconte les détails de l'évolution de son aventure artistique dans son atelier L'univers de Malio : les avancées, les dépassements et les embûches. Catégories
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Juillet 2021
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