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Il y a des toiles qui se font en un clin d’œil et d’autres qui ne finissent pas. Mais comment sait-on qu’une toile est terminée ? En bien voilà, on ne le sait pas, on le ressent.
La peinture me permet, entre autres choses, d’apprendre à être plus consciente de mon ressenti, d’apprendre à être en meilleure relation et à mieux communiquer avec mon essence. Je vous explique. Dans le calme et le silence de mon atelier, j’ai tout mon temps et toute la liberté nécessaire pour me demander à chaque coup de pinceau : Est-ce que j’ajoute du bleu ? Suis-je dans la bonne direction ? La composition est-elle équilibrée ? Après une centaine de toiles, la sensation dans mon corps du OUI ou du NON en tant que réponse à ces questions est maintenant facile à distinguer. Mais suis-je toujours à l’écoute ? Quand ma tête dit : « Met donc du vert, ça ferait changement. » et que j’obéis sans prendre le temps de percevoir, serait-ce à ce moment-là que la toile devient difficile à terminer ? Je crois bien que oui. Des fois, l’embûche me fait sourire, car j’étais bien consciente du défi que je m’étais lancé en mettant du vert. Toutefois, à d’autres moments, je rage un peu de ne pas avoir écouté mon instinct qui me disait NOONNN ! ou d’avoir agi rapidement sans prendre le temps de ressentir la réponse. Alors, je dois faire avec la décision et créer une solution inédite vers un résultat satisfaisant. Dernièrement, j’ai commencé à transposer cette façon de faire dans mon quotidien. Après trois soumissions de contracteurs, dans le calme de mon salon, je me suis demandé : Est-ce que j’engage Marteau inc. ? Oui… la même bonne sensation. Alors j’irai avec cette compagnie même si ma tête planifiait en prendre une autre. Et le résultat fut parfait. Et vous, prenez-vous le temps d’écouter vos sensations ? Me voilà de retour !
C’est fou ce qu’un « OUI », un vrai OUI bien assumé pour exposer chez Mosaïk Santé peut tout changer. Si vous vous rappelez, dans mon article Je plonge !, Mario Bros avait trouvé l’indice « s’inscrire à la SACQ en septembre », SACQ pour Société artistique et culturelle de Québec. Ce que j’ai fait, en plus d'effectuer les démarches pour faire ajouter un lien du site de la SACQ vers mon site Malio… Petit buzz de fierté ici. Puis, la SACQ a fait paraître une annonce : « Aimeriez-vous exposer chez les députés X ou Y ? » Facile ! Je récupère mes toiles chez Mosaïk Santé et je les installe là-bas. Deux semaines plus tard, mon dossier est accepté : 6 toiles pour 4 mois dans les bureaux de Joël Lightbound du 18 octobre au 15 février. Super ! Le lendemain, Sarah (de Mosaïk Santé) me demande si je peux renouveler mes toiles et continuer mon exposition. Euh, OK !? Imaginez-vous donc que moi, la madame organisation, je ne sais même pas quelles toiles sont dans sa salle d’attente. Je vous le jure. Je fais vraiment broche à foin. J’ai dû regarder les photos mises sur Facebook pour me rappeler et confirmer. Depuis, j’ai remédié à la situation. J’ai maintenant un tableau détaillé et exhaustif de mon inventaire. C’est fou, mais tranquillement pas vite, j’arrive à la 40e. Ça fait une grosse équipe à superviser. Comme vous pouvez le constater, ça bouge un peu plus dans mon atelier, car je dois maintenant gérer des expositions. C’est une nouvelle étape. Déjà une autre proposition d’exposition est en discussion. Que d’excitation ! Je vous laisse. Je dois aller peindre. Je n’ai quasiment plus de toile de disponibles. Mon atelier fait tristounet sans tous ces beaux sourires qui m’accueillent le matin. Et vous, avez-vous des endroits à me proposer pour exposer ? |
Dans l'atelier !Dans son blogue, Marie Michaud raconte les détails de l'évolution de son aventure artistique dans son atelier L'univers de Malio : les avancées, les dépassements et les embûches. Catégories
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Juillet 2021
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