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Je sais, il fait un peu chaud pour parler de Noël, mais c’est vraiment l’ambiance qui règne dans mon atelier.
Dans un souci de diminuer mes coûts de production, le temps de recherche des matériaux et mon empreinte écologique, l’an dernier, je suis partie à la recherche de couturières afin de récupérer des rebuts. Ouvrir un sac de déchets, c’est Noël multiplié par 1000. Un lainage beige : une jupe de grand-mère, un peluché bleu ciel : un pyjama, un carreauté rouge et noir, un bûcheron. Les idées fusent de partout. Oubliez-moi, je suis dans ma créativité. Depuis, Caroline Castonguay designer de mode et propriétaire de Karkass me fournit en retailles. Merci ! Merci ! Tes tissus sont des trésors. Toutefois, il me faut aussi une couturière de tous les jours avec des motifs plus classiques. La semaine dernière, je suis allée remercier la couturière de mon quartier qui m’avait donné un sac vert magique et lui montrer les réalisations que j’ai créées grâce à ses bas de jupes et de rideaux aux motifs fantastiques. Je voulais en faire ma 2e fournisseuse officielle. Ce fut un choc. Elle est déménagée. Pour orienter mes nouvelles démarches, je me questionne sur mon besoin le plus criant : le cuir… pour les ceintures, les mocassins, les durs à cuire. Qui peut bien jeter du cuir ? Ma recherche de cordonniers me ramène dans Duberger, mon ancien quartier. En passant, j’arrête voir mon ex-couturière Marie (et Nicole) pour lui parler de mon projet. Elle me mettra de côté certains morceaux avec grand plaisir. Youpi ! C’est reparti. En sortant de là, miracle, j’aperçois la fabrique de bottes Hichaud. Eureka ! Là aussi, Sylvie et Louise m’appelleront quand ils feront le ménage de l’usine. Dans les deux cas, elles sont emballées que leurs rebuts servent et que leur geste aussi minime soit-il aide la planète. J’entends les cloches du père Noël, pas vous ? Bonnes vacances !!! Qui aurait dit que je vous reparlerais d’une exposition aussi rapidement. Pas moi, je le jure.
Après avoir envoyé mon dossier à la Maison de la culture de L’Ancienne-Lorette, je décide de me payer une couple d’heures dans Facebook bien calée dans mon divan. Toute tentative de culpabilisation sera écartée à la moindre apparition. J’ai le goût de fouiner et je le ferai avec joie. J’assume totalement. Je fréquente merveilleuse Sarah, naturopathe et massothérapeute, depuis octobre. J’adore son approche, son écoute, son respect, sa façon de travailler. Curieusement, je ne l’ai pas encore aperçue dans le cyberespace. Elle se cache sûrement quelque part. De fil en aiguille, j’atterris sur sa Page. Récemment installée dans de nouveaux bureaux, Sarah cherche parmi ses clients qui auraient des œuvres pour décorer ses locaux : « MOI !!! ». Avant même d’avoir réfléchi, mon commentaire était parti. C’est ainsi que mercredi dernier, je suis allée accrocher 10 toiles dans les locaux de Mosaïk Santé. Entre vous et moi : Quelle synchronicité !!! Encore une preuve qu’il faut toujours écouter ses désirs, même quand il s’agit d’une envie de Facebooker tout un après-midi et qu’il faut être attentif aux décisions que l’on prend « intérieurement, profondément », car si tu dis à l’Univers que tu es prête à exposer : tu exposeras. La vitesse de réponse est assez spontanée quand tu réponds oui aux propositions que tu reçois. Merci, encore plus merveilleuse Sarah Leblanc de l’opportunité que tu m’offres. Si vous passez par là ou chercher une naturopathe-massothérapeute fantastique : j’expose du 5 juillet au 13 septembre 2017 dans la salle d’attente de Mosaïk Santé au 1751 ave Sheppard à Québec. |
Dans l'atelier !Dans son blogue, Marie Michaud raconte les détails de l'évolution de son aventure artistique dans son atelier L'univers de Malio : les avancées, les dépassements et les embûches. Catégories
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Juillet 2021
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