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Quel bonheur ! J’ai retrouvé mes pinceaux et le silence de mon atelier. Curieusement, à chaque retour d’un long moment sans peindre, je me demande si je vais retrouver mon doigté, mon élan… surtout lorsque je me suis arrêtée en plein milieu d’une toile. Mais je suis rassurée. Je n'ai rien perdu. Je viens de terminer la toile qui me narguait dans mon atelier depuis février. J'en suis ravie, car ma prochaine étape est mon exposition à la Boutique Cafés Europa à la fin du mois de juin. Il me semble que c’est demain. Ma candidature à la Boutique Cafés Europa fut acceptée à la condition que j’y accroche deux grandes toiles que je n'ai pas. En décembre, quand j'ai signé l'entente, j'étais excitée de refaire un gros papillon comme celui que j'avais fait pour Commun’art (illustration de cet article). Sortir de temps en temps du cadre que m’imposent mes personnages me fait un bien énorme. Dire que je croyais que je n'aurais que ces papillons à faire cet hiver. Je me trouve vraiment très drôle. En février, j'ai donc appliquer du gesso (apprêt) noir sur trois toiles : une petite de 16 x 16 pouces pour me réchauffer, une moyenne (20 x 20 po) et une très grande (24 x 36 po). Je crois que ça sera un record de grandeur pour moi. Cette fois, j'ai pris le temps de lire plein de livres sur les papillons. Saviez-vous qu’ils ont un très bon odorat ? Puis, j’en ai dessiné une tonne. C'est fou. La nature est bien plus créative que moi. Les formes et les couleurs de papillons sont illimitées. Comme je venais de recevoir deux poches de nouveaux tissus fabuleux, j'ai décidé d’en intégrer dans le premier... dans le deuxième ha ! ha ! et dans le troisième aussi. Franchement, ces tissus m'inspirent beaucoup. Pour ma collection de papillons, chacun doit être réalisé à l'aide d'une technique différente. Tant qu'à sortir du cadre, éclatons-nous. Celui pour Commun’Art a été peint à l'éponge, ce petit que je vous présente ici au pinceau. Le moyen en cours de réalisation, je le fais à la spatule. Je crois que le gros sera réalisé par coulage. Ce sera une première. Tout ceci est très amusant. Et qui sait, un jour je ferai peut-être une exposition seulement avec des papillons ? Pour l'instant, j'ai hâte de les avoir terminés pour savoir que j’ai tout pour mon exposition et pour enfin retrouver mes petits amis. Je dois lui donner un nom maintenant, quelqu’un a une suggestion ? Si l’année 2017 fut celle de mes premières expositions, l’année 2018 sera celle des produits dérivés et de ma boutique en ligne. Si vous avez des idées de produits, je suis à l’écoute. C’est certain que l’idée des toutous est dure à battre, mais j’ai confiance en vous… Vous êtes plusieurs à me demander depuis un certain temps des cartes de souhait avec mes personnages. Après avoir peint intensément, je prends donc un moment pour étudier le dossier. J’ai épluché et observé attentivement toutes les cartes disponibles dans la maison. C’est une étape que j’adore dans un projet : Inventorier toutes les possibilités et établir lesquelles me plaisent le plus. Dans les options retenues, celle d’avoir le logo d’entreprise en plein centre à l’arrière de la carte m’allumait énormément, mais encore faut-il avoir un logo ! J’ai donc passé quelques heures à dessiner et à redessiner la signature que j’appose sur mes toiles jusqu’à l’obtention d’un dessin de 1 à 2 pouces carrés qui me satisfasse. Je l’ai ensuite photographié et traité informatiquement (couleur, contraste, netteté, format). Il faut avoir tenté une fois dans sa vie de photographier une feuille de papier pour se rendre compte qu’à l’écran, elle est soit jaune, bleue, grise, mais surtout pas blanche. Ha ! Ha ! Toujours est-il que j’ai tellement aimé le résultat que j’ai refait le gabarit que j’utilise pour signer mes toiles. J’ai très hâte de l’essayer. C’est drôle l’impression que ça crée. On dirait qu’avec un logo mon entreprise est plus réelle, plus officielle. Du coup, je suis en affaire. C’est ça qui est magique avec le processus de création, on sent qu’il faut aller dans une direction pour une raison A, mais les résultats nous apportent des bénéfices X, Y ou Z tout à fait inattendus par rapport à l’action de départ. Il est beau, non ? Qu'en pensez-vous ? Pour les cartes de souhait, tenez bon… elles s’en viennent. Une fois les vêtements créés, je passe à l’étape du dessin.
En septembre, il a fait très très chaud. Peindre sous les grosses lumières ne me disait rien. J’en ai donc profité pour créer de nouveaux modèles. Ma garde-robe de vêtements était pleine et ma liste d’idées était longue. Dessinons un peu pour voir ce que ça va donner ! Tout commence par des croquis d’environ 3 à 4 centimètres de hauteur, des petits dessins de personnages. Pour Ève que vous connaissez déjà par exemple, mon idée de départ était un bas de Jeans que ma mère m’avait donné. Il était très beau. Le côté du pantalon, tout le long de la jambe était travaillé avec de la broderie et des similis diamants. Quelle belle jupe ça faisait. Une copine venue me visiter s’est même exclamé en l’apercevant : « Je veux une jupe comme celle-là ! » Ha ! Ha ! Il reste à imaginer la coiffure. Et si je lui faisais une longue queue de cheval, elle aurait l’air d’une princesse. Comment se comporte une princesse ? Qu’est-ce qui distingue une princesse d’une autre personne ? Puis, je revois ces scènes de film où les princesses soulèvent leur jupe à crinoline pour faire une salutation en pliant les genoux. Pour trouver l’attitude, le geste juste, je fais moi-même ces courbettes dans mon atelier. Je mémorise l’emplacement de mes mains et de mes pieds, l’angle de mon corps et de ma tête. Puis, je dessine. Mes croquis coup de cœur seront par la suite transformés en plan de travail grandeur nature. C’est ainsi que 12 nouveaux modèles sont présentement en cours de réalisation. J’en suis moi-même surprise. Wow ! C’est presqu’autant que ce que j’ai déjà. J’espère qu’ils vous plairont. C'est en partie ceux que je vous ai présentés sur Facebook la semaine dernière. À suivre... Me voilà de retour !
C’est fou ce qu’un « OUI », un vrai OUI bien assumé pour exposer chez Mosaïk Santé peut tout changer. Si vous vous rappelez, dans mon article Je plonge !, Mario Bros avait trouvé l’indice « s’inscrire à la SACQ en septembre », SACQ pour Société artistique et culturelle de Québec. Ce que j’ai fait, en plus d'effectuer les démarches pour faire ajouter un lien du site de la SACQ vers mon site Malio… Petit buzz de fierté ici. Puis, la SACQ a fait paraître une annonce : « Aimeriez-vous exposer chez les députés X ou Y ? » Facile ! Je récupère mes toiles chez Mosaïk Santé et je les installe là-bas. Deux semaines plus tard, mon dossier est accepté : 6 toiles pour 4 mois dans les bureaux de Joël Lightbound du 18 octobre au 15 février. Super ! Le lendemain, Sarah (de Mosaïk Santé) me demande si je peux renouveler mes toiles et continuer mon exposition. Euh, OK !? Imaginez-vous donc que moi, la madame organisation, je ne sais même pas quelles toiles sont dans sa salle d’attente. Je vous le jure. Je fais vraiment broche à foin. J’ai dû regarder les photos mises sur Facebook pour me rappeler et confirmer. Depuis, j’ai remédié à la situation. J’ai maintenant un tableau détaillé et exhaustif de mon inventaire. C’est fou, mais tranquillement pas vite, j’arrive à la 40e. Ça fait une grosse équipe à superviser. Comme vous pouvez le constater, ça bouge un peu plus dans mon atelier, car je dois maintenant gérer des expositions. C’est une nouvelle étape. Déjà une autre proposition d’exposition est en discussion. Que d’excitation ! Je vous laisse. Je dois aller peindre. Je n’ai quasiment plus de toile de disponibles. Mon atelier fait tristounet sans tous ces beaux sourires qui m’accueillent le matin. Et vous, avez-vous des endroits à me proposer pour exposer ? Je sais, il fait un peu chaud pour parler de Noël, mais c’est vraiment l’ambiance qui règne dans mon atelier.
Dans un souci de diminuer mes coûts de production, le temps de recherche des matériaux et mon empreinte écologique, l’an dernier, je suis partie à la recherche de couturières afin de récupérer des rebuts. Ouvrir un sac de déchets, c’est Noël multiplié par 1000. Un lainage beige : une jupe de grand-mère, un peluché bleu ciel : un pyjama, un carreauté rouge et noir, un bûcheron. Les idées fusent de partout. Oubliez-moi, je suis dans ma créativité. Depuis, Caroline Castonguay designer de mode et propriétaire de Karkass me fournit en retailles. Merci ! Merci ! Tes tissus sont des trésors. Toutefois, il me faut aussi une couturière de tous les jours avec des motifs plus classiques. La semaine dernière, je suis allée remercier la couturière de mon quartier qui m’avait donné un sac vert magique et lui montrer les réalisations que j’ai créées grâce à ses bas de jupes et de rideaux aux motifs fantastiques. Je voulais en faire ma 2e fournisseuse officielle. Ce fut un choc. Elle est déménagée. Pour orienter mes nouvelles démarches, je me questionne sur mon besoin le plus criant : le cuir… pour les ceintures, les mocassins, les durs à cuire. Qui peut bien jeter du cuir ? Ma recherche de cordonniers me ramène dans Duberger, mon ancien quartier. En passant, j’arrête voir mon ex-couturière Marie (et Nicole) pour lui parler de mon projet. Elle me mettra de côté certains morceaux avec grand plaisir. Youpi ! C’est reparti. En sortant de là, miracle, j’aperçois la fabrique de bottes Hichaud. Eureka ! Là aussi, Sylvie et Louise m’appelleront quand ils feront le ménage de l’usine. Dans les deux cas, elles sont emballées que leurs rebuts servent et que leur geste aussi minime soit-il aide la planète. J’entends les cloches du père Noël, pas vous ? Bonnes vacances !!! |
Dans l'atelier !Dans son blogue, Marie Michaud raconte les détails de l'évolution de son aventure artistique dans son atelier L'univers de Malio : les avancées, les dépassements et les embûches. Catégories
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Juillet 2021
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