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L'an dernier, anticipant une récession possible, mon courtier m'a suggéré d'acheter des actions de compagnie de spiritueux : « Ça va bien, on boit pour fêter; ça va mal, on boit pour oublier ça. Ces compagnies font toujours de l'argent peu importe ce qui se passe. » Ha ! Ha ! J'ai bien aimé l'idée. J'en ai acheté. Aujourd’hui, je constate à quel point ce sont mes personnages qui ont cet effet-là sur moi.
Je suis stressée ? Me concentrer sur ma toile m'en fait oublier la cause quelques instants et me calme. Je suis contrariée ? Me faire regarder avec de grands sourires par mes personnages et plonger dans la folie de la créativité me remet de bonne humeur. Je suis de bonne humeur ? Je retourne voir mes petits personnages pour les avancer, car j'aime l’effet qu’ils ont sur moi. Toutes les raisons sont bonnes pour en peindre un autre. Cependant, certains jours, j'ai besoin de plus, d'une raison plus grande de créer, de prendre part à la société active, de rencontrer des gens, de faire du bien à l'autre. Sinon à quoi ça sert tout ça si je reste seule dans mon sous-sol ? Au début du confinement, l'annulation des symposiums et la fermeture des boutiques m'ont grandement démotivée. Sans compter mon conjoint qui fait maintenant du télétravail dans mon atelier l'avant-midi et la rénovation du salon qui est sur pause. Y a pas à dire, la rénovation de cette maison est une épopée. Mais bon, malgré tout, j'ai fini par reprendre mes pinceaux pour occuper mes journées… Un moment donné, il faut bien faire quelque chose de son temps. Peu à peu, la déception s’est dissipée. Puis, j'ai eu la folle idée de me lancer le défi de produire un personnage par semaine et de le mettre sur Facebook en lui faisant dire une phrase en lien avec l'actualité. Comme je m’étais surpréparée pour mes symposium de l'été, je devrais tenir le coup quelques semaines. Pour l'instant, ce défi me met de bonne humeur, me stimule, me fait coucher beaucoup trop tard, et surtout, il semble bien vous amuser. Et pour vous, comment se déroule votre confinement ? La vie m'a tenu bien occupée au cours des derniers mois autant au niveau personnel qu'au niveau artistique. Ce fut intense et c'est confirmé : je vais vraiment mieux.
Je viens de faire mon bilan 2019 pour enligner 2020 et je suis impressionnée.
En janvier, ce fut la période d'inscription aux symposiums. Je suis en attente des réponses. J’ai suivi un cours de Facebook. Si vous saviez toutes les options que j'ai découvertes… « C'est beaucoup trop pour moi » comme dirait l'autre. J'ai aussi préparé des citations avec mes personnages que vous découvrirez au fil des mois. La première est parue pour la Saint- Valentin. J'espère qu'elle vous a plu. Tout ceci a nécessité trop d'heures d'écran et mon énergie a énormément diminué. C’est ma bête noire. Ça me demande vraiment beaucoup de discipline pour fermer mon ordi (la télé et mon cellulaire) alors que j'ai plein d'autres idées géniales à concrétiser (rrr !). Présentement, je suis donc en train de terminer les toiles que j'avais avancées à La cache aux trésARTS au début de février dans le cadre de l’événement « Attache ta tuque » organisé par la ville de Lévis. Je fabrique des vêtements pour de nouveaux personnages dont celui de l’ange pour lequel vous avez voté. Oui, oui, il aura les mains vers le haut et je crois que je lui ferai porter le vêtement du milieu sur l'image qui illustre cet article. La dentelle de la jupe donne une impression de ouate rappelant celle des nuages. Je vais aussi dîner avec des amis. Et je vous écris avec un crayon loin des écrans. Je n'ai même pas tapé ce texte. Je me suis déniché une nouvelle Apps qui me permet de le dicter. C'est formidable ! Une fille se débrouille pour arriver à ses fins. Voilà où j'en suis. Je vous parle de 2020 bientôt. Ça s’annonce encore vraiment plus hot. Malio P.S.1 S'il y a des sujets que vous aimeriez que j'aborde, merci de m'en faire part. P.S.2 Ceci était mine de rien mon 30e article. À tous les sceptiques dans la salle, je vous confirme que l'on connaît notre futur plus qu’on le pense puisqu'on le crée à chaque instant. À chaque pensée émise, à chaque geste posé, une nouvelle graine est semée. Soyons-en conscient ! J'ai été abonné à la revue Parcours pendant des années. Durant mes cours de peinture, je regardais mes revues intensément. Je décortiquais chaque œuvre selon le projet en cours à l'atelier. J’avais alors développé un code : un petit papier pour tel type d'exercice, un Post-it vert pour tel autre et un orange pour les œuvres que je trouvais vraiment belles. Tu sais, celles que tu voudrais faire mais… « Oublie ça », « Penses-y même pas », « T’es pas rendu là pantoute… ». Pour la Galerie Laurier, quatre de mes personnages seront accrochés dans mon espace. En plus, je dois produire deux petites toiles carré pour occuper les petits murs. Chaque fois où je recommence à peindre après un arrêt suffisamment long et que je me laisse une liberté totale d’agir, le résultat me surprend moi-même. Comme j’ai du temps devant moi, je tente le coup. J'ai divisé ma toile en trois zones. En haut, j'ai collé des bandes de tissu que j'ai unifiées avec la peinture. Au bas, j’ai mis de la pâte de structure pour créer du relief que j'ai peint. Bloquée, ne trouvant pas comment terminer ce projet, je décide d'ouvrir mes vieux magazines pour m'inspirer. Mes magazines de 2009 et moins, c'est pour vous dire. Ça fait plus de 10 ans. Voici ce que j'ai trouvé marqué d'un Post-it vert. Voyez-vous la ressemblance ? Je n'en reviens pas. Je serais rendu là où le rêve me portait jadis. Wow ! La tête remplie de possibilités, je me suis laissé porter. Voici le résultat pour l’instant, car ça bouge encore un peu. (Désolée la photo est sombre... il ne fait jamais soleil au bon moment !) Quelle évolution ! J'adore cette nouvelle collection. Je me reconnais : jeu avec les matériaux, matière pour le relief et éléments symboliques pour interpeller l'observateur comme un rébus poétique. En ce qui me concerne, quand je regarde ma toile, j'ai plein d'histoires qui me viennent en tête. Elle m’a même inspiré mon premier haïku. quitter le douillet Quel bonheur de mettre à nouveau de la couleur sur une toile et des mots sur du papier. Je serai très attentive à ce qui me porte prochainement pour mieux saisir à quoi ressemblera mon futur . J'ai hâte de lire vos commentaires. Il y a 4 ans, au début de mon burn out, je me suis fabriquée une boîte remplie de petits papiers positifs. Chaque fois que mon moral déclinait ou que j'avais besoin d'une tape dans le dos pour la mini besogne que je venais d'accomplir, j’en pigeais un ou deux.
L'autre soir, stressée par mon symposium qui s'en vient, me demandant si j'aurais le temps de faire tout ce que j'avais prévu, j'ai décidé que j’en méritais trois. « Pause : Besoin de faire le vide » : Je sais, je m'en vais me coucher. Et deux fois « Souviens-toi, tu réalises un rêve ». Quoi ? Aucun souvenir d'avoir déjà pigé ce papier. Ça doit être très important. Et sérieusement, c'était nécessaire. La lecture du premier papier a failli passer inaperçue, mais celle du 2e, vraiment pas. D'un coup, mes préoccupations se sont envolées, transformées en gratitude et en reconnaissance envers moi-même pour tout le cheminement accompli. Quel changement de perception intéressant et bénéfique. Une révélation même. Hasard ! Bientôt, je souperai avec mes confrères du bacc. Ce sera la première fois que je les reverrai en 30 ans. J'ai donc sorti mon album de finissants et en revoyant la photo de Dominique j'ai immédiatement pensé : « Wow ! Sa mère était peintre et je la trouvais tellement chanceuse. » C'est fou ! La graine était déjà semée. Combien de symposiums ai-je visité en me demandant : « Que faut-il faire pour en arriver là ? » Et bien voilà ! Ça y est. Je vais vous paraître naïve, mais je vous jure qu'il me fallait les petits papiers pour en prendre conscience. Dans mon brouillard d'épuisée, je ne peignais que pour occuper mon temps. C'est tout ce que je parvenais à faire de toute façon. Et là, au moment où je commence à aller bien… « Go ! Ma chérie ! Tu es prête. » La vie est vraiment coquine. Maintenant que le voile est levé, je vous promets de savourer ce moment à 200 %. Au plaisir de vous y rencontrer et partager ma joie avec vous. Bien oui ! Un cycle est un cycle ! Je serai donc encore une fois derrière mon ordinateur ce printemps en préparation de mon premier symposium. 1) Les paiements. Vous savez le Square, le carré blanc que les artisans mettent sur leur cellulaire pour effectuer une transaction avec les cartes bancaires ? Eh bien ! Il est gratuit ou presque… 10 ¢ par transaction plus le 3 % que coûte une transaction avec une carte de crédit ! J'ai déjà reçu le mien. De plus, Square offre la possibilité de se créer une mini boutique aux mêmes conditions. Je pourrais donc éliminer Etsy qui se prend 5 % sur toutes les transactions (plus le 3 % pour une carte) ainsi que 1 $ par année par item dans ta boutique. Je vais réfléchir à cela. 2) Les invitations. Pour mon exposition à la boutique Cafés Europa l'été dernier, j'ai eu des problèmes à transmettre mes invitations par courriel. En partant, Yahoo ne permet pas plus de 75 contacts dans un courriel. Ensuite, les serveurs semblent bloquer les courriels avec trop de contacts. Plusieurs de mes amis n'ont jamais su que j'exposais et je ne veux pas que cela se reproduise.
Je suis donc en train de m'initier au emailing. Pour l'instant, le produit SendInBlue a attiré mon attention. Est-ce que quelqu’un le connaît ? Il est gratuit et en français. Cet outil permet d'envoyer une communication à plusieurs contacts sans qu'elle soit bloquée. De plus, il rend possible l’inscription et la désinscription de la liste d'envoi sans mon intervention. N'est-ce pas merveilleux ? Si vous recevez de drôles de messages de ma part prochainement, je m'en excuse. Je suis en apprentissage. 3) Mon blogue. J'aimerais bien que les gens qui le désirent puissent s’y inscrire et le recevoir directement dans leur courriel. Ce n'est pas tout le monde qui a un compte Facebook. Weebly est vraiment simple utiliser et je l’adore, mais pour avoir cette option, je dois payer. Je pense donc à transférer mon blogue chez WordPress le spécialiste des blogues. C'est bizarre comme impression. Chaque fois que je pense que je suis en voiture pour un bout, je constate que mon tacot ne tiendra pas la route encore longtemps. À moins que ça soit cela gérer la croissance d'une entreprise ? Hahaha ! Peu importe, si je réussis tout cela avant mon symposium, je m'accorderai un A+ en développement des compétences transversales. C'est ainsi que j'entame ma troisième année à vous raconter les aventures que je vie dans mon atelier. Bonne journée ! |
Dans l'atelier !Dans son blogue, Marie Michaud raconte les détails de l'évolution de son aventure artistique dans son atelier L'univers de Malio : les avancées, les dépassements et les embûches. Catégories
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Juillet 2021
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